C'est quoi le sequoia
Qui gratte les nuages wallons
A en perdre la tête ?
Un sequoia du parc de Mariemont
dimanche 26 février 2012
samedi 25 février 2012
Poème extrait de "Elégie pour un kaléidoscope."
Attente
La
première version de la nuit s'imprimait sur nos bouches
Nos
dents inscrivaient les mots qui nous touchent
Nos
doigts transcrivaient sur l'ardoise
les berceuses du soir
Je
dévoilais l'encolure voilée de voilures
J'allais
au-delà du climax des gestes exagérés sur les
murs
J'étais la houle
dans le mouvement de nos songes
Je m'assoiffais d'images que je chassais vers le
jour
Se glissaient les tentures tendues tout autour de tes bras
Alors
que fauves tes yeux fuyaient
de
phalange en phalange vers le cœur
Se
levaient les scellés sur l'angoisse des pôles aimants
jetant l'ancre en bordure des prés renaissants
lissant l'herbe de tes flancs éclatant de lumière
Je t'éclaboussais de pétales de joie
dont
je couvrirais la dernière version de la nuit en
toi
jeudi 23 février 2012
Retour à la Mer Occitane.
Tous deux montaient
bien au-dessus de l’horizon
dans l’ogive contenue de leurs épaules
de leur silence
Leurs doigts fleurissaient
et recueillaient
le nectar des roses
Par les fenêtres ils avaient regardé
frissonner l’aube
Les volets verts ne cachaient plus
la découverte de leurs corps
qu’ils offraient aux baisers de la mer
L’offrande était insoumise voire éphémère
toujours recommencée comme les regardsqu’on effeuille dans l’envol des ailes déployées
La mer occitane (extrait p.14 et 15)
dimanche 5 février 2012
mercredi 1 février 2012
Les lectures de mon adolescence
J’ai retrouvé, il n’y a pas longtemps, une partie des livres
qui composaient ma bibliothèque d’adolescent. Les plus prestigieux
malheureusement ont disparu. La bibliothèque verte avec une collection
importante de Jules Verne, auteur que j’ai adoré durant ma jeunesse, manquait à
l’appel. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Ma passion pour les romans
d’aventures de Jules Verne est aujourd’hui toujours présente. Ce grand écrivain
populaire contribua certainement à former mon goût pour l’écriture et la
littérature. Le tour du monde en quatre-vingt jours continue à nourrir mes
rêves.
J’ai lu comme tous les jeunes de ma génération les livres du
Jésuite américain, Francis Finn :Tom Playfair, Claude Lightfoot, Percy Wynn, Harry
Dee…Puis, plus tard sans doute, les livres du Père Humblet dont le fameux
« Parole de scout ». La lecture de ces livres illustrait nos
activités de scout d’après- guerre et faisait
partie de notre formation et de notre culture sociale sans doute avant d’alimenter
d’éventuels penchants littéraires. Lectures aussi profondément catholiques et
de moralité élevée.
Nos activités scoutes
nous amenaient, mon frère et moi, à visiter la boutique scoute de
Tourcoing lorsque nous allions chez ma grand-mère. C’est là que j’appris à
connaître la légendaire collection Signe de Piste des éditions Alsatia, dont
maints volumes ont été illustrés par le talentueux Pierre Joubert qui contribua
à façonner l’image d’une belle jeunesse idéalisée. Je ne citerai que la saga du
Prince Eric, romans de jeunesse inoubliables, admirablement bien écrits par
Serge Dalens, « Le bracelet de vermeil » , « Le Prince
Eric », « La tache de vin » , « La mort
d’Eric »…Tous ces livres je les possède encore, sauf hélas le fameux
Prince Eric qui enchanta toute mon adolescence et que j’ai offert à ma première
fiancée.
Dois-je ajouter les œuvres de Hergé dont nombre de volumes
se sont perdus dans la nature ? Je les ai tous rachetés il y a deux ans.
Je ne pouvais plus vivre sans eux.
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